A Farida
A FARIDA
Un poème dansé écofeministe
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La pièce « A Farida » est un solo qui interroge la question de la sorcière, de l’émeute et du care. « Que reste-t-il de ma sorcière ? », se questionne une soignante, mère, « careuse » en pandémie. La pièce s’inspire de l’acte de colère d’une infirmière, Farida Chickh, lors d’une manifestation de soignants le 16/06/20 et son arrestation. Une soignante, une mère, une femme cherche sa propre sorcière, sa rage, sa puissance et à trouver de nouveaux chemins, une douceur radicale, une vulnérabilité qui ferait menace, un espace où l’on n’aurait pas besoin de s’endurcir. Rester vivante, retourner aux bois, reverdir son corps et prendre sa place parmi les arbres. Un voyage sur le « care mère » pour bruler plus fort que le burn out.
Ce solo prendra 3 formes : une forme scénique, une version qui sera dansée pour quelques personnes seulement dans les bois et une version de film de danse.
Ce solo est une première étape d’un dyptique dont l’autre volet est une pièce pour 5 danseuses inspirée par le travail de Bill T. Jones sur sa pièce « Still/Here » et des pièces d’Anna Halprin et qui se nourrira d’ateliers auprès de sages-femmes avec comme point de départ cette même question « Que reste-t-il de nos sorcières ? ».
Avant la fin… Bouger sa rage.
Réenchanter le monde,
Continuer de se sentir vivant
Face au risque d’inertie et de soumission.
Witch (etym): weik:
Faire plier/tordre (devenu wicken:sauter, danser);
Sacré; weg’h: faire des gestes mystérieux.